Comparées aux probabilités de voir un oiseau ou un insecte, rencontrer un mammifère est rare. En effet, et parfois seulement pour mieux « cohabiter » avec l’homme, la plupart d’entre eux sont nocturnes ou crépusculaires. Le piège-photo apporte l’avantage d’être discret et « nyctalope » (vision nocturne).
En posant celui-là, j’espérais bien voir passer un renard une nuit. Mais finalement… Ce sont des renards qui sont passés. Pas un, mais au moins deux.
Premier passage : le 20 novembre. Un renard remarque le piège.
Deuxième passage : le 27 décembre. Un renard repasse de nouveau. Il parait plus chétif et la queue n’est pas aussi touffue.
Troisième passage : le 06 janvier. Et de nouveau un renard avec une queue étoffée.
3 passages mais combien de renards ? Et sur le Tertre gris entier ? Il faudrait certainement déployer des moyens important pour le savoir. L’Atlas des Mammifères de Bretagne (1) lui attribue un domaine vital allant de 0.4 à 40km². Une belle fourchette !
Le Tertre Gris semble être un milieu propice, mais les kilomètres de champs alentours beaucoup moins. Le renard montre une grande capacité à s’adapter, spécifiquement, à chaque situation. Il est donc difficile d’extrapoler une population donnée à un autre endroit.
Mais au moins… on est sûr que des renards sillonnent les alentours du Tertre Gris.